Par mots et par couleurs

. Du jaune, du pourpre sur le gazon. Le corail délicat des roses "abbaye de Cluny" éclate de joie... janvier en couleur primevères et touffes folles défient la fleur de gel . Carmen P..

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. La légèreté est une broderie - un filtre d’illusion d’optique - qui transfigure le jour Regardons d'un même œil l’eau claire et l’opaque de la vie qui coule… Gardons la voix cristalline et chantons la joie quelle que soit l’instant symphonique qu’il...

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. Le bonheur jamais ne dure... le malheur pas davantage quand passe la tristesse nous remplissons notre coupe pour y noyer notre amertume dans la boue de sa céramique poreuse parfois nous prêtons l’émail d’une porcelaine fine à la pureté d’une eau vive...

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. L'instant est à l'émerveillement pour peu qu'on s'y arrête Ne laissons pas le charme s'épuiser entre nos doigts tentons de saisir - comme l'enfant joue d'un filet d'eau - le fluant Laissons la caresse du moment feindre la paresse et le feu ludique du...

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. Relax pose-toi comme l'ours Abandonne sur un tronc toutes tes tensions et les griffes dans le vide oublie de labourer l'air La nature est vaste et t'ouvre l'espace du vivre nonchalant Carmen P.

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. Quelques pétales rouges sur le sol gelé cueillent mon regard ... ou ... Quelques pétales rouges sur le sol gelé pour quelle fête ? . Carmen P. (photo Lisa Saraswati Devi)

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. Quand tu dis "bout du monde" j'entends tourner la Terre la distance devient concrète elle est le segment où deux points d'orgues expriment la certitude de l'amour . Carmen P. (photo Catherine Nelson)

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. La difficulté n'est pas de voler mais de savoir sur quel bois poser ses pattes et d'échapper aux mésaventures qui pourraient compromettre le décollage suivant. . Carmen P.

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. La nature se fait une raison les feuilles flambent d'un même roux elles concèdent aux orties leur vanité L'homme accumule - saison après saison il est lent à l'épanouissement et s'il posait à terre la rouille de ses pensées contraires à la marche du...

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. Un jour le désir d’exister dans toute son inflorescence embrasse ce que Terre exige : la vie et la mort tournoyant dans le même bouquet – on l’oublie quand le souffle d’ un vent dévastateur laisse nos bras se tordre de douleur ils n’étreignent que le...

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