poesie

. Il était assez petit, assez poli pour mener une vie de château, il est subitement devenu trop grand, trop laid, bien trop élimé pour qu’on l’impose, à la vue de tous, dans un espace à vivre resserré, mon ours en peluche. Est-ce lui cet être primitif...

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. N'abandonnez pas maintenant les rêves du passé qui ne sont pas encore advenus. Toute matérialisation a besoin de temps pour accumuler la lumière nécessaire à son jaillissement. On se décourage trop souvent- un instant avant le bonheur. Carmen P.

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. un tourment en catimini pénètre l’espace limpide il revient soulevant son ancre déchiffonné d’allégresse devenu son le triomphe de l’existence se mue en cri il ébranle le mur des mirages échafaudés depuis l’enfance et dans l’horizon du futur les chemtrails...

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. La Terre est un monde où s'accrochent, un peu filantes, des étoiles jamais montées. Carmen P. (illustration : photographie de Tommy Ingberg)

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La plage éternelle poudre d'or sous le ciel bas pâle est le soleil * La flèche de Pléneuf pupille en amont du bleu sonde l'horizon * Déposé aux pieds de la dame de la garde un bouquet se fane. * Au corps de garde échouent les coups de tonnerre l'heure...

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La marche et le silence avancent comme deux âmes flammes sur le bord de nos vies Carmen P.

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. Ta peau de parchemin tatouée je ne peux en suivre le grain Sous les pigments ne frissonne plus le duvet sensitif et aimant Oh baby, pourquoi forcer le trait marquer au fer ta beauté naturelle ? Vert est le sceau de la belle saison qui cycliquement revient...

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. . . . . . . . . . Il n'y a pas de nuit pour laquelle la lumière ne désire étirer sa longe elle ira au plus sombre du sous-bois elle sondera le plus profond du coeur Carmen P.

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premier jour de juin seringat nacre l'été en boutons d' branchettes Carmen P.

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. la nymphe n'est plus ors nervurés de lumière froissements diaphanes . Carmen P.

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