Top articles
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Un amour de la mer / Amor do Mar
La préface du futur recueil de poésie de Christian Leray, un ami. http://christianleray.over-blog.com/article-muse-poetique-bresilienne-musa-brasileira-no-dia-mundial-da-poesia-21-de-mar-o-123038600.html Peu d'inspiration en ce moment alors écrire pour...
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Autoportraits
photographie : Francesca Woodman "Comment devenir le décor" pensait Francesca, cette photographe si singulière, qui n'a jamais vu grandir son oeuvre. "Faut que je fasse couler les choses, écrivait-elle, plein d'air dans la tête aujourd'hui..." Demain,...
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Les parois de l'intime
Ma petite perle mon infinie tendresse restée dans l’eau du liquide amniotique céleste. En mon cœur fermé comme une huître aucun appel de détresse – audible . Je me noie dans le ciel d’août où cillent des étoiles – elles ont tes yeux si haut percés – et...
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Les caryatides
"Dans l'arc d'un regard de caryatide", tel est le titre du recueil de poésie que je vous propose à la lecture. Ces poèmes je les ai pensés comme un hommage à Francesca Woodman, jeune photographe américaine dont les clichés ne cessent d'interpeler un nombre...
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Jade
"Jade ne parlait pas, elle respirait l'harmonie. Elle suivait calmement le déroulement de la journée en apportant élégance et fantaisie à toutes ses réalisations. Jade ne parlait pas, il y avait trop à entendre, sa présence apaisait chacun. Jade ne parlait...
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Le messager d'amour
Je suis celui qui année après année frappe à la porte de ta vie. Je suis le soleil… pour toi, je courbe ma lumière afin qu’elle vienne frôler les creux et les pleins de ta silhouette que j’ai dessinée et autour de laquelle je gravite. Peu m’importent...
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Colère caméléon
. La ville au bord de l’eau endormie sous chape de paix laisse crépiter ses noyaux au rythme de ses rêves — Oh temps des bulles mauvaises ! . Les nuages plantent leurs racines — élec- -trisent. Orage ensemence ton ciel d’arborescences. Foudroie lentement...
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Sur nos toits s'accoude une déesse
. Ta peau de parchemin tatouée je ne peux en suivre le grain Sous les pigments ne frissonne plus le duvet sensitif et aimant Oh baby, pourquoi forcer le trait marquer au fer ta beauté naturelle ? Vert est le sceau de la belle saison qui cycliquement revient...
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Côtes d'Armor
La plage éternelle poudre d'or sous le ciel bas pâle est le soleil * La flèche de Pléneuf pupille en amont du bleu sonde l'horizon * Déposé aux pieds de la dame de la garde un bouquet se fane. * Au corps de garde échouent les coups de tonnerre l'heure...
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Rose Garden, une chronique.
Je remercie Pampoune pour sa lecture et sa chronique de Rose Garden. http://leslecturesdepampoune.blogspot.fr/2014/09/rose-garden-carmen-pennarun.html Voici la chronique : Infos sur le livre éditeur : L'amuse Loutre date de publication : juillet 2014...
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Automne en friche
. Elle a retourné la terre de ses sentiments il ne reste plus rien de ses tourments pas la moindre résurgence n’offre son accroche à la lumière blanche du jour naissant. . Maintenant son jardin est devenu plage où roule la joie, s’encoquille l’espérance...
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Pomone et sa muse
. Les mots tus savaient les cris... qu’elle mettait dans ses plans. Ses plans, ses pensées, liés en gerbe, comme bouquet garni qu’elle piquait en terre. Attachée à l’enchaînement des saisons elle n’avait plus à s’inquiéter, à se révolter ; la terre serait...
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Mon ours
. Il était assez petit, assez poli pour mener une vie de château, il est subitement devenu trop grand, trop laid, bien trop élimé pour qu’on l’impose, à la vue de tous, dans un espace à vivre resserré, mon ours en peluche. Est-ce lui cet être primitif...
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Loth
. Comme Loth sur le chemin de son devenir que le matin blafard encourage. Avancer sans rien retenir, sans inquiétude pour ceux qui nous suivent, même si la curiosité doit les figer dans la plaine où ne restera de la ville que les cendres et l’odeur du...
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Yin Yang
. Sur Terre . le jour enfante la nuit la nuit s'éclipse devant l'aube Rose_ levant Vermeil_ couchant . Yin yang . un équilibre soumis à la justice des saisons une lumière accordée à la faveur des latitudes et l'homme cherche - entre sommeil et passion...
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Le temps d'une rose
. Un jour le désir d’exister dans toute son inflorescence embrasse ce que Terre exige : la vie et la mort tournoyant dans le même bouquet – on l’oublie quand le souffle d’ un vent dévastateur laisse nos bras se tordre de douleur ils n’étreignent que le...
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Pensée rousse
. La nature se fait une raison les feuilles flambent d'un même roux elles concèdent aux orties leur vanité L'homme accumule - saison après saison il est lent à l'épanouissement et s'il posait à terre la rouille de ses pensées contraires à la marche du...
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Sève
(photo Bodvaël Pennarun non libre de droit) . La saison froide confond l’arbre mort et celui dont la sève dort mais au moment de l’éclatement quand les frondaisons clament la renaissance verte portant en bandoulière leur présage de douceur tout du long...
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Au-delà des congères
Par les chemins de poussière s’enfuit la tristesse d’enfance derrière — les jeunes lumières devant — l’horizon de silence . Expatrié aux frontières de sa propre vie on se crée des aurores aux tonalités boréales où la joie éparpille mille petites choses...
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Publié depuis Overblog
Ingrid Tusel Domingo . Tous les bourgeons d’amour devenus branches occupent immensément le cœur de l’arbre mère. Pour eux, elle attend de la vie plus que des demi épanouissements.Elle porte, avec ses fils et la lumière et les épreuves à affronter. Elle...
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La femme du soleil couchant
. Elle échancrait l'existence à l'encolure trop étroite en repoussant les ronces du désaveu en ignorant les broussailles des bêtes noires insistantes des cauchemars quand dans sa chair ils enfonçaient leurs échardes. Louve, elle les retirait de ses dents....
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L'homme qui marche
. L’homme qui marche avance sans pencher — s’il penche ce n’est qu’illusion — Il côtoie toutes les solitudes et connaît la force du vacillement Quelque chose en l...ui, pourtant, se maintient immobile non pas face au monde mais au cœur de celui-ci. ....
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Il était une bergère
(peinture : Gilles Preton) . Il était une bergère petits patapons tout nus sur l'opulence d'un tapis vert nature où l'instant de grâce s'accorde à la rêverie; La pensée est à l'écriture d'un livre dense fleur de vie ou à la pose consentie à l'artiste....
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Lorsque je peins...
. Lorsque je peins, il me faut déposer les armes, avancer avec humilité, accepter de ne peut être pas me trouver devant ce support vierge que j'ai l'intention de "combler" de couleurs. Il y a un obstacle à franchir ; se dépasser soi-même pour atteindre...
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le moulin à mots
. La terre sent le blé et la chaude odeur du pain beurre les soucis du jour- broyés - retombent en pluie de farine . Sur les bords du chemin le vent détrousse le rouge des pétales du coquelicot . Un cygne isolé suit sa voie d’eau Le poète engrange le...