Au-delà des congères

Publié le 18 Février 2014

Au-delà des congères

Par les chemins de poussière

s’enfuit la tristesse d’enfance

derrière — les jeunes lumières

devant — l’horizon de silence

.

Expatrié aux frontières

de sa propre vie on se crée

des aurores aux tonalités

boréales où la joie éparpille

mille petites choses sibyllines

bien loin de tout égarement

et si près du soi-m’aime

.

Carmen P.

Rédigé par Carmen Atonati

Publié dans #poésie

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N
Aller au proche pays, de la source vivifiante, où nait la soif inassouvie, dans le murmure du silence en soi, cicatriser le temps passé d'un baiser de joie. <br /> Bonjour Carmen.
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C
Comme tu le formules bien ! C'est tout à fait ça et j'y pensais aujourd'hui encore en ces termes :<br /> <br /> la joie de vivre<br /> ouvre une porte au silence<br /> lumières en soi<br /> <br /> Carmen
J
Si on se soigne au quotidien, si on tente (au moins) de se rendre heureux-se- et meilleur-e-, on devrait, à force de patience et d'un peu d'amour, rapprocher nos frontières extérieures et vivre nos tonalités boréales si éloignées. Un gros boulot qui requiert souvent l'aide au-delà de notre horizon de silence.<br /> Jonas<br /> Jonas
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C
les bienfaits !
C
Une vigilance qui accompagne la vie, et qui doit tendre vers le lâcher prise si nous souhaitons, par moments, en savourer les beinfaits.