Février sur la Côte Sauvage

Publié le 3 Mars 2015

Février sur la Côte Sauvage

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Le vent arrache

à la mer son écume

envol de lambeaux

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Gros comme des balles

les lambeaux salés glissent

fleurs-frissons au pré

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La façade en ruine

ouvre le vide de ses fenêtres

sur une ligne claire

- la fente de l'horizon où s'enfuit la lumière -

ciel et mer épousent le même gris

Un goéland plane en vigile

.

La Côte Sauvage dissimule sa grâce_____ à l'objectif

l'homme - et ses pas sur le sol - se fond aux éléments

il devient particule grise______légère comme l'écume

.

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Carmen P.

Rédigé par Carmen Atonati

Publié dans #poésie

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A
Bravo !!! J'applaudis à toutes mains... C'est très beau.
Répondre
C
Merci Aloysia. C'est la nature qui est à applaudir.