Sous le vent

Publié le 11 Mai 2013

 

 

Aivazovski_Epave.jpg

tableau d'Ivan Aïvaszovski

 

 

 

Sous le vent

 

entre les maîtres du pouvoir

le pouvoir de l’argent

et la gente d’artifices

quelle place reste-t-il

au vivant qui aspire

à naviguer libre

dans l’amplitude

d’un cœur simple ?

 

 

quand l’amour est en soi

il se pose sur la drisse

d’une voix dans l’écoute

du souffle il arpège

le long des voilures

et précède le changement

d’amure — les pensées

le ramènent à lov’ allure

 

la vie suit son cours

nous sommes son estuaire

 

 

C. P.

Rédigé par Carmen Atonati

Publié dans #poésie

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C
Bonne question Belle réponse
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J
J'embarque quand tu veux, même mousse à laver le pont.<br /> Jonas
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C
<br /> <br /> En poésie on peut toujours embarquer... et les mots nous poussent loin. Beaucoup plus loin qu'on l'aurait cru !<br /> <br /> <br /> Amitiés.<br /> <br /> <br /> Carmen<br /> <br /> <br /> <br />
N
Bonjour très chère Carmen<br /> <br /> Ta première strophe est sublime pour un petit détail, c'est qu'elle est abordable à beaucoup et ma vision du poète ( personnelle qui n'engage que moi) est qu'il doit faire passer le message à un<br /> maximum de lecteurs, même s'il emploie quelques métaphores et y ajoute une illustration "sine qua non" fort représentative.<br /> <br /> Tout est dit dans un condensé synthétique d'une extrême précision.<br /> <br /> La deuxième, s'apparente à une fine psychologie d'adaptation aux exigences de l'amour où tu as fait le choix de la maîtrise de la navigation en te servant des effets du vent et en appréhendant les<br /> aléas pouvant survenir.<br /> <br /> Toute mon amitié<br /> <br /> Bisous<br /> <br /> Le Noctamplume
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C
<br /> <br /> Mon écriture est faite des deux, de ce qui vient naturellement (en veille ou en sommeil) et que j'écris aussitôt et de mon regard, conscient, sur ces inspirations.<br /> <br /> <br /> C'est comme si j'étirais la conscience et que je donne à lire cet espace étiré. Bref, je pense que le mélange de simplicité et de complexité peut justement permettre de toucher des lecteurs<br /> différents.D'ailleurs... je ne saurais écrire autrement.<br /> <br /> <br /> Merci d'avoir déposé tes mots ici, cher Noctamplume.<br /> <br /> <br /> Carmen<br /> <br /> <br /> <br />
A
Tout est dit dés la première strophe; pas de place sous l'argent, on ne peut qu'étouffer. Cette vie d'amour est pourtant celle que chacun recherche. Nos sociétés sont inhumaines, mais peut-être ne<br /> sommes-nous pas conformes à nos désirs...
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C
<br /> <br /> Oui, tout est dit du monde dès la première strophe qui s'est écrite spontanément... la difficulté est de trouver les voies (voix) de l'amour. Preuve en est la deuxième strophe qui a été beaucoup<br /> plus difficile à écrire. L'amour est si insaisissable, comme un rêve il passe, il est difficile de se maintenir dans son sillage, de le traduire en mots qui ne soient pas artifices. J'espère<br /> qu'il glissse de vers en vers comme le suggère le découpage des phrases.<br /> <br /> <br /> Bonne journée à toi, Alain.<br /> <br /> <br /> Carmen<br /> <br /> <br /> <br />
T
hummmmmmmm :o)) Révérence Madame.<br /> Tévi
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C
<br /> <br /> Chacun, à sa façon, apporte sa petite pierre pour témoigner de la "richesse"  de la vie.<br /> <br /> <br /> Carmen<br /> <br /> <br /> <br />
F
bonsoir Carmen,<br /> c'est joliment écrit ce texte,<br /> j'aime ce qui parle de la mer.<br /> à bientôt<br /> Françoise
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C
<br /> <br /> ... et la mer m'a aidée à l'écriture de ce poème.<br /> <br /> <br /> Merci pour ce passage, Françoise.<br /> <br /> <br /> Carmen<br /> <br /> <br /> <br />